Crise d'Oka
La crise d'Oka ou résistance de Kanesatake est un événement politique qui oppose les Mohawks au gouvernement québécois puis canadien, survenu durant l'été 1990 dans les environs de Montréal au Québec (Canada). La crise nécessitera l'intervention de l'armée canadienne après l'échec d'une intervention de la Sûreté du Québec.
Les tensions, d'une durée de 78 jours, commencent dans la communauté de Kanesatake, près de la ville d'Oka, après que sont envisagés des projets de développement résidentiel sur des terres contestées comprenant un cimetière mohawk, dans un secteur où les Mohawks demandaient la reconnaissance de leurs droits territoriaux depuis la conquête de 1759-1760.
Les Mohawks de la communauté de Kahnawake sur la Rive-Sud de Montréal ferment l'accès au pont Honoré-Mercier en soutien à Kanesatake, de sorte à bloquer, autant au nord qu'au sud la plus importante ville du Québec.
Il y eut deux victimes de la crise d'Oka, du côté mohawk, l'aîné Joe Armstrong, mort dans les jours suivant la lapidation d'un convoi d'aînés, de femmes et d'enfants de Kahnawake, et du côté canadien, le caporal Marcel Lemay, tué lors d'une intervention de la Sûreté du Québec contre des guerriers mohawks à Kahnawake le 11 juillet,.